« L’esprit du débutant comporte beaucoup de potentialités, l’esprit de l’expert en comporte peu. »
Suzuki, dans “Esprit zen, esprit neuf” (Points, 1970)
Nous vivons dans un monde VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity) / (Volatilité, Incertitude, Complexité et Ambiguïté) et nous devons faire preuve de réactivité et de flexibilité.
Nous l’avons vu ces dernières années avec les différentes crises (COVID, guerre, dérèglement climatique…) nous devons inventer de nouvelles façons de vivre, et dans les entreprises, de nouvelles façons de manager.
Dans ce contexte, il est important d’avoir un œil neuf face aux nouvelles situations, et de se garder, au tant que possible, d’appliquer nos méthodes et solutions que nous maitrisons. Car cela apporte beaucoup de rigidité et nous empêche de trouver les solutions.
Notre expertise, nécessaire et utile pour faire fonctionner les solutions, doit être mise de coté au moment ou l’on est confronté au problème, avoir l’esprit ouvert pour pleinement accueillir la complexité de la situation, et faire place au champ des possibles.
Cultiver cet esprit du débutant permet de mieux appréhender ce qui nous arrive, et cela en toute sérénité.
Alors comment, dans une entreprise, avoir cet esprit du débutant et assurer pleinement son rôle de dirigeant ou de manager qui est ‘censé’ tout savoir, tout connaître et tout maitriser ?
Justement, en cassant ces préjugés et en se demandant quel est mon rôle de dirigeant ou de manager, en comprenant ce que doit être ma posture de responsable, conscient des enjeux de mon rôle et de mes actions.
Cela peut nécessité une déconstruction des différentes croyances, pour reconstruire mon identité de dirigeant ou de manager.
Être accompagné dans ce cheminement permet d’assurer de s’édifier sur des fondements solides et durables.
N’hésitez pas à partager votre rapport à cet “esprit du débutant” en commentaire.