Dans un premier temps, il est important de distinguer les différents types de collectif. Pour ce faire, je me rapporte à la cartographie que donne @belkacem ammiar dans son livre “Intelligence Collective” – fiche 02 – (qui s’appuie sur les travaux de Keven Hall) :
l’équipe
structurée (un responsable et ses subordonnés), elle partage des valeurs communes et œuvre pour un but commun, avec un niveau d’interdépendance forte
le groupe
même structure que l’équipe mais dont les membres n’ont pas besoin de collaborer étroitement ensemble,
la communauté
ensemble de personnes qui ont en commun une caractéristique commune ou un même centre d’intérêt, et sans responsable hiérarchique
le réseau finalisé
système souple de coopération qui relie des personnes qui ont un point commun
Il est donc important de savoir dans quel type de collectif on souhaite travailler. Cela permet par exemple d’éviter de vouloir à tout prix faire équipe lorsque les membres n’ont pas d’interdépendance forte entre eux.
Une fois cela posé, il me semble important de se poser les questions suivantes :
- Qu’est-ce que j’apporte au collectif ?
- Qu’est-ce que le collectif m’apporte ?
- Qu’est-ce que je viens chercher dans ce collectif ?
Il est souhaitable, et même nécessaire pour les équipes et les groupes, que les réponses soient bien partagées avec l’ensemble du groupe.
Sans partage, le risque de conflit augmente. On l’observe lors de la séparation d’associées, le point de départ c’est fait sur des méconnaissances des raisons des uns et des autres.
Pour ma part, j’y ajoute un élément supplémentaire : le bien commun.
J’ai la conviction que notre action dans le monde, dans la société, et donc dans les entreprises, dans les différentes organisations, c’est d’œuvrer pour le bien de tous et qu’en faisant cela j’en récolte les fruits. Le chemin se fait depuis le collectif vers l’individuel.
Il me semble par moment être un peu seul dans cette conception.
J’espère avoir un peu démystifié le collectif, et J’essaie, jour après jour, intervention après intervention, à passer celui-ci d’utopie à une réalité.
Et vous, quel est votre rapport au collectif ? Comment le vivez-vous dans vos organisations ?